Formation continue VTC – Carte VTC

Formation continue VTCVTC, cet examen qui ne passe pas

« Qu’est-ce que l’honorabilité dans votre profession ? » La question, plutôt ardue, n’est pas posée aux candidats du diplôme supérieur de notariat mais à ceux qui rêvent d’obtenir le Graal des chauffeurs : la carte professionnelle de Véhicule de transport avec chauffeur (VTC), indispensable depuis le 1er janvier pour devenir un chauffeur Uber, LeCab ou Chauffeur privé. Jusqu’alors, c’était un peu l’anarchie puisque ces derniers utilisaient le statut Loti. Réservé au transport collectif, il ne nécessite en effet aucun diplôme. Sous la pression, notamment, des taxis, le législateur est intervenu pour faire le ménage. Depuis la promulgation de la loi Grandguillaume, en décembre 2016, il faut soit se prévaloir de douze mois d’exercice continu de la profession, soit passer ce fameux examen, théorique puis pratique.

Mais, depuis le début, ce couperet fait hurler les apprentis VTC. D’abord, les préfectures ont été submergées par les dossiers de ceux qui ont postulé, en 2017, par la voie de l’expérience (douze mois d’exercice de la profession). Un engorgement qui a ralenti la délivrance des sésames, donc le nombre de VTC dans les grandes villes. Ensuite, les postulants reprochent à l’examen théorique son exigence, comme si les pouvoirs publics voulaient, là encore, limiter l’activité de Uber ou Chauffeur privé. D’ailleurs, l’organisation de l’épreuve a été confiée aux chambres des métiers et de l’artisanat, auxquelles adhèrent les principaux concurrents des plateformes, c’est-à-dire les taxis…

Digne d’un expert-comptable

L’examen est divisé en quatre grandes parties : réglementation, gestion, sécurité et expression (en français et en anglais). Sans doute nécessaires à l’exercice de la profession, ces thèmes sont toutefois déclinés en une dizaine de questions souvent complexes, parfois déroutantes. Exemples : « La libération totale du capital social dans une société à responsabilité limitée (SARL) doit intervenir au plus tard dans un délai de : 5 ans ; 1 an ; 99 ans ; 10 ans » ; « Développez les sigles RSI et Urssaf ». Ou, digne d’un examen d’expertise-comptable : « Au 1er janvier 2016, j’achète un véhicule 20 000 euros HT amortissable sur 4 ans, un ordinateur portable 600 euros HT amortissable sur 3 ans. Quel sera le montant de la dotation d’amortissement déductible sur les charges d’entreprise en 2017 ? 10 400 euros, 5 300 euros, 4 198 euros ou 5 200 euros ». L’épreuve de français, dont les questions sont truffées de fautes d’orthographe (« Les femmes réussissent d’avantage » (sic), par exemple), laisse quant à elle parfois pantois. Les candidats doivent ainsi rédiger ce qui s’apparente à une dissertation de niveau baccalauréat ou répondre à des questions dont l’intérêt ne saute pas aux yeux (« L’accidentalité est : le taux d’accident rapporté à une population, le nombre d’accidents par an, la science qui étudie la nature des accidents »).

Hécatombe

Le niveau de l’examen a fait des dégâts parmi les postulants. En novembre, le taux d’admission, c’est-à-dire avant l’examen pratique, s’élevait à seulement 21 %. Tristement, les principales victimes se trouvent dans les départements où les VTC offrent un débouché inespéré pour les chômeurs. En octobre, selon Les Échos, seuls 8 % des candidats de Seine-Saint-Denis étaient ainsi admissibles, et 1 % dans le Val d’Oise… L’an dernier, le fondateur de Snapcar, Yves Weisselberger, a publié une tribune dans le Huffington Post pour s’alarmer de cette hécatombe. Il estimait que l’examen mis en place par la loi Grandguillaume allait réduire de 5 000 le nombre de VTC en France, et de 10 % en région parisienne.

Les seuls qui semblent pour l’heure ravis de la situation sont les chauffeurs déjà titulaires du fameux sésame. Pour eux, le nombre de concurrents va diminuer, et la quantité de courses, augmenter. Les plateformes, elles, râlent. Les clients aussi : le temps d’attente devrait logiquement s’allonger. Tout comme les prix…

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